En juillet dernier, Paradoxe(s) était à Avignon avec Le mot "progrès"... de Matéi Visniec.
Voici le dossier de presse qui témoigne du succès de cette belle aventure !
En juillet dernier, Paradoxe(s) était à Avignon avec Le mot "progrès"... de Matéi Visniec.
Voici le dossier de presse qui témoigne du succès de cette belle aventure !
"Le travail de mise en scène effectué par Henri Dalem et le jeu de ses comédiens convainc le spectateur. Parce que cette troupe fait confiance à la puissance des archétypes qui structurent toute tragédie et parce qu’elle ne perd jamais de vue qu’elle n’est que théâtre (et à cet égard les masques jouent pleinement leur rôle), parce qu'elle s’appuie sur les ressorts dramatiques de l’œuvre de Matei Visniec avec délicatesse et tact, parce qu’elle se montre sans complaisance dans ses rapports au sujet, la représentation laisse la raison réfléchir, le rire se libérer et transpirer le désir, l’espoir dans une nation apaisée réconciliée. (…)
Le spectateur accompagne dans l’attention les instants douloureux du retour à la réalité après la folie meurtrière (…) et applaudit des deux mains ce théâtre de cœur et de raison qui témoigne de l’universel."
Cliquez ici pour découvrir la critique intégrale de Jean Grapin
Photo © David Krüger/DAK.
Critique de Françoise Josse, le 24 juillet 2013 (lien vers la critique intégrale)
"Comme souvent, Matéi Visniec traite de sujets graves, la guerre, les ratés de la construction européenne et la fin des utopies, par l'échappée poétique et comique. Aux démonstrations magistrales il préfère les suggestions, comme ces morts qui viennent murmurer à l'oreille des vivants et leur redonner espoir.
Henri Dalem dans la mise en scène et la scénographie adopte un parti d'extrême sobriété. (...) Il en est plus dit de la souffrance des survivants que dans des pleurs et des cris.
Les masques portés par le vieux couple et une voisine, les trois personnages qui se souviennent, traduisent avec une intensité dramatique leur état. Sont-ils encore vivants ou déjà morts à leur bonheur passé? D'abord, ils paraissent muets, puis leur souffle nous parvient, leurs murmures enfin. (...) Tout concourt à une interprétation qui sonne terriblement juste et nous touche à vif."
Durant une journée, une équipe de France2 a suivi la compagnie à Avignon : vous pouvez retrouver ici le reportage diffusé dimanche 21 à 13h : http://www.francetvinfo.fr/culture/spectacles/video-a-avignon-les-troupes-de-theatre-veulent-faire-leur-trou_374762.html
Géographie du désastre (critique de Juliette Rabat publiée le 18 juillet, cliquez ici pour accéder au texte intégral)
Le mot “progrès” dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux évoque le douloureux retour au pays, quelque part en Europe centrale, d’un couple de vieillards ayant fui la guerre. Avec pudeur et inventivité, la mise en scène d’Henri Dalem sublime le texte poignant de Matéï Visniec.
(…) La mise en scène d’Henri Dalem parvient, sans sombrer dans le pathos, à faire naître une juste émotion. Les masques portés par le couple de vieillards, dont les expressions figées traduisent l’indicible peine, introduisent une distance avec l’horreur vécue. Le son de leur voix, amplifié par les micros, renforce cette impression d’un monde lointain et mystérieux, comme si la douleur restait inaccessible à ceux qui ne l’ont pas directement éprouvée. L’atmosphère d’étrangeté qui entoure les deux protagonistes, ombres inquiétantes qui rôdent sur le plateau, est encore soulignée par un éclairage latéral de faible intensité et la succession des scènes sous forme de tableaux furtifs. La tragédie ne peut être regardée que de biais.
Dans Froggy's Delight (lien vers la critique intégrale) :
(…) Les comédiens Emilie Bouruet-Aubertot (la nouvelle voisine), Paméla Ravassard (le père, Ida), Laurent Labruyère (la mère), Garlan Le Martelot (Vibko) etSébastien Libessart (le nouveau voisin) sont à la hauteur d'un texte et d'une mise en scène exigeants.
Paméla Ravassard est particulièrement convaincante dans le rôle du père. Elle imprime une gestuelle et un phrasé à son personnage qui le rendent tout à la fois touchant, drôle et poétique. Garlan Le Martelot campe quant à lui un Vibko d'une juste complexité.
Face à un texte et à un sujet difficiles, l'énorme travail du metteur en scène et des comédiens permettent à cette pièce de délivrer un message complexe mais des plus passionnants et qui trouve une résonance particulière dans notre conscience européenne encore bien jeune et déjà menacée.
et sur Toutelaculture (lien vers la critique intégrale) :
Coup de cœur pour ce spectacle mis en scène par Henri Dalem au Théâtre des Lucioles. Le mot « progrès » dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux est une pièce de l’excellent auteur roumain Matéi Visniec. (...)
C’est là le génie de ce spectacle et de la mise en scène qui tient la route : un plateau nu, quelques rideaux qui viendront être le support à de glaçantes vidéos et surtout, une belle troupe de comédiens qui ont su capter toute la profondeur du texte, sans glisser ni dans la tragédie, ni dans la comédie.
Le mot progrès dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux vient à la fois nous parler de l’intime et de toutes les guerres, Visniec mêlant dans les charniers les nazis et les communistes. (...)
Les frontières sont factices, l’amitié est fausse, mais ce qui est sûr, c’est que le spectacle est bon !
Paradoxe(s) - compagnie lauréate du Prix « coup de cœur » du Club de la Presse Avignon Off 2012 présente
Le Mot « progrès » dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux de Matéi Visniec (éditions Lansman)
Theatre des Lucioles - 10 rue du rempart St Lazare -Avignon
du 6 au 28 juillet 2013 à 13h30 - durée : 1h30 (générale ouverte aux professionnels le 5 juillet)
Réservation : 04 90 14 05 51 - tarifs 16€/11€/8€
mise en scène, masques et scénographie : Henri Dalem - lumières : Guillaume de Smeytere et Rémi Saintot - vidéo : Virgile Pons - costumes : la compagnie, avec l’aide de Guënic Prado et Emilie Montchovet (Les Vertugadins) - Régie : Rémi Saintot
avec Garlan Le Martelot, Paméla Ravassard, Emilie Bouruet-Aubertot, Laurent Labruyère, et en alternance Alban Aumard et Sébastien Libessart
avec la participation vidéo de Raphaël Grillo, Jean-François Kopf et Adrien Melin
C’est une tragédie de notre temps, quelque part en ex-Yougoslavie, une famille tente de se reconstruire par-delà les frontières dressées par l’exil, la guerre, le deuil et l’argent des profiteurs.
Au milieu de cette géographie du désastre, les fantômes reviennent aider les vivants et leur murmurer avec tendresse les mots d’un passé qui ne passe pas.
Et si c’était la voix de l’espoir ? Et s’il fallait retourner toute cette terre avant d’y reconstruire quoi que ce soit ?
"Un spectacle acéré et poétique : l'humour, le cauchemar et la révolte côtoient l'émotion" (L’Est Républicain)
Avec le soutien du Ministère de la Culture (DRAC Franche-Comté), de la Région Franche-Comté, du Département du Doubs, du fonds d’insertion PSPBB/ESAD, de l’Institut Culturel Roumain de Paris, de la Ville de Champs-sur-Marne, de la Communauté de Communes « entre Dessoubre et Barbèche », de la Cie de quat'sous et du Théâtre du Menteur (Cie François Chaffin). Paradoxe(s) bénéficie du mécénat des Fenêtres franc-comtoises.
Chargée de diffusion : Claire Dupont (claire.dupont@productionstheatrales.com – 06 66 66 68 82)
Service de presse : ZEF - Isabelle Muraour (isabelle.muraour@gmail.com – 06 18 46 67 37) & Cécile Morel (cecileasonbureau@orange.fr – 06 82 31 70 90)
Dans 3 mois, nous serons à Avignon. Après le succès de Femmes de fermes l'été dernier (prix "coup de coeur" de la presse) Paradoxe(s) retourne en effet dans la Cité des Papes avec Le Mot "progrès"... de Matéi Visniec, que nous venons de recréer à Baume-les-Dames en présence de l'auteur.
Une telle opération nécessite de nombreux soutiens, et nous sommes heureux de pouvoir compter sur nos partenaires les plus fidèles : le Conseil Général du Doubs et la Région Franche-Comté, qui viennent de nous renouveler leur confiance. Ils viennent conforter la légitimité de ce projet, déjà aidé par le Ministère de la Culture (DRAC Franche-Comté).
Avignon, c'est une aventure artisitique mais aussi une entreprise de diffusion et de communication. Il faut faire parler de notre travail afin de le montrer au public et aux professionnels. Nous sommes très heureux d'accueillir à ces fins Isabelle Muraour (attachée de presser) et Claire Dupont (chargée de diffusion). C'est une équipe de choc !
Nous allons également passer un appel à mécénat dans les jours qui viennent afin que tous ceux qui voudraient nous soutenir puisse le faire en bénéficiant des avantages prévus par la loi, particuliers commes entreprises. Nous espérons que notre travail de fond en Franche-Comté depuis fin 2008 nous aidera à lever les fonds nécessaire à la poursuite de notre développement.
Le 6 avril, à l'occasion de la reprise du Mot "progrès" dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux, la Ville de Baume-les-Dames, le Département du Doubs et Paradoxe(s) co-organisent une journée exceptionnelle en présence de Matéi Visniec, dont le programme est accessible ici.
Plusieurs ateliers ont déjà eu lieu avec des élèves du collège de la ville, et plusieurs actions sont prévues sur place durant les 3 jours de résidence avant la représentation.
En juillet, Paradoxe(s) emmènera cette production au Théâtre des Lucioles durant le Festival d'Avignon !
Prochaines représentations de Femmes de fermes les 4 et 5 novembre 2016 en Aveyron (toutes les dates dans le calendrier).