Dans Froggy's Delight (lien vers la critique intégrale) :
(…) Les comédiens Emilie Bouruet-Aubertot (la nouvelle voisine), Paméla Ravassard (le père, Ida), Laurent Labruyère (la mère), Garlan Le Martelot (Vibko) etSébastien Libessart (le nouveau voisin) sont à la hauteur d'un texte et d'une mise en scène exigeants.
Paméla Ravassard est particulièrement convaincante dans le rôle du père. Elle imprime une gestuelle et un phrasé à son personnage qui le rendent tout à la fois touchant, drôle et poétique. Garlan Le Martelot campe quant à lui un Vibko d'une juste complexité.
Face à un texte et à un sujet difficiles, l'énorme travail du metteur en scène et des comédiens permettent à cette pièce de délivrer un message complexe mais des plus passionnants et qui trouve une résonance particulière dans notre conscience européenne encore bien jeune et déjà menacée.
et sur Toutelaculture (lien vers la critique intégrale) :
Coup de cœur pour ce spectacle mis en scène par Henri Dalem au Théâtre des Lucioles. Le mot « progrès » dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux est une pièce de l’excellent auteur roumain Matéi Visniec. (...)
C’est là le génie de ce spectacle et de la mise en scène qui tient la route : un plateau nu, quelques rideaux qui viendront être le support à de glaçantes vidéos et surtout, une belle troupe de comédiens qui ont su capter toute la profondeur du texte, sans glisser ni dans la tragédie, ni dans la comédie.
Le mot progrès dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux vient à la fois nous parler de l’intime et de toutes les guerres, Visniec mêlant dans les charniers les nazis et les communistes. (...)
Les frontières sont factices, l’amitié est fausse, mais ce qui est sûr, c’est que le spectacle est bon !